LES STANDARDS
Le standard d’une race est l’ensemble des détails de morphologie et de robe, et aussi des aptitudes (allure, tempérament), exprimés par les individus appartenant à une race animale déterminée. Le standard est le produit d’une convention entre les éleveurs d’une race donnée.
Le standard : c’est un gros recueil réalisé par la commission des standards et édité par la SCAF
(Société Centrale d’Aviculture de France) qui décrit la liste des caractères recherchés dans chaque
race c’est le référentiel de l’éleveur et du juge.
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- Le standard volaille et palmipède comprend plus de 300 races dont 43 poules de races
Françaises. - Le standard pigeon comprend près de 350 races dont 23 races Françaises.
- Le standard lapin et cobaye comprend plus de 60 races Françaises.
- Le standard tourterelles
- Le standard volaille et palmipède comprend plus de 300 races dont 43 poules de races
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Pour participer aux expositions chaque animal doit être identifié : tatouage pour les lapins, pastille
pour les cobayes et bague pour les volailles et pigeons.
Chaque bague comporte des informations uniques : Outre la couleur qui change tous les ans sont
inscrits : les lettres EE (entente Européenne) la lettre F (pour la France) le diamètre de la bague
allant de 7 à 24 suivant la race de l’animal, 2 chiffres pour l’année et quelques chiffres et lettres
qui en font un exemplaire unique, en bref, il s’agit de la carte d’identité de l’animal.
Une identification indispensable pour participer aux expositions.
- Signification de la notion de standard
- Origine
- Standard de race et type racial
- Nature des caractères relevant du standard
- Rédaction
Extrait de WIKIPEDIA
Signification de la notion de standard
La notion de standard est une notion de zootechnie, elle est directement attachée à l’animal domestique lequel doit s’entendre au sens large (animal d’élevage modifié par l’homme). Elle n’existe donc pas en zoologie où l’on se contente de la dénomination générale de « caractères » ou de celle de « phénotype » pour faire état des caractères exprimés par les individus appartenant à une espèce donnée ou à une sous-espèce, voire des variations rencontrées chez une « race géographique » qui est une notion parfois usitée en biologie.
Origine
L’existence d’un standard suppose l’existence préalable d’une organisation des éleveurs (club, association de race).
La notion de standard dérive directement de la sélection des races animales qui sont le cadre, l’objet et le produit de la sélection animale par les éleveurs concernés. Cette notion est apparue en Angleterre, au XVIIIe siècle, dans le contexte de la création des races améliorées. Elle découle en particulier de l’action pionnière de Robert Bakewell, considéré comme le « père de la zootechnie », dont l’activité d’éleveur a résidé principalement dans la création et la sélection d’une race ovine, le New Leicester, appelé Dishley en France.
Le standard, en tant que convention entre éleveurs au sein d’une association, est l’un des trois grands principes fondateurs d’une race améliorée, les deux autres sont le contrôle des origines avec le livre des origines ou livre généalogique, et le contrôle des aptitudes ou performances dont font partie les concours d’animaux incluant les concours de beauté pour les animaux de compagnie.
Standard de race et type racial
Si le standard livre, en théorie, une vision idéale et détaillée d’un animal dans une race donnée, le type racial fait référence aux caractères essentiels dont la présence associée suffit, pour un observateur, à fonder l’appartenance de l’animal à cette race ou à un rameau ethnique incluant cette race.
Dans le standard on retrouvera en sus d’autres informations les indications détaillées précisant plus ou moins, selon l’importance qui leur est donnée, comment doivent s’exprimer ces caractères. Le standard peut livrer des mensurations corporelles, tandis qu’à la limite l’appréciation du type racial peut ne relever que de la connaissance professionnelle que peut en avoir un juge ou un éleveur.
Nature des caractères relevant du standard
Il s’agit de caractères dont l’évaluation peut être réalisée, extemporanément, par l’observateur ou par un juge en exposition. Le standard d’une race rend compte principalement de caractères descriptifs ou qualitatifs : morphologie, couleur de la robe, allure, tempérament (vif, calme) etc. Il peut s’agir aussi de certains caractères quantitatifs mesurables extemporanément, sur un ring d’évaluation, comme la taille qui est mesurée généralement au garrot avec la toise.
Rédaction
Les standards sont rédigés par les associations qui gèrent les livres des origines, en commun accord avec les juges, les clubs de race, les éleveurs concernés et, dans le cas des chevaux, les Haras nationaux. Pour les chiens et les chats, chaque club de race peut avoir son propre standard et son échelle de points, les compétitions se déroulant de façon différentes selon le club organisateur. En ce qui concerne les chevaux, le Stud-Book est national si la race est reconnue sur le sol français.
Ces standards ne sont pas figés car les races évoluent constamment. Ils peuvent être révisés lorsque l’on remarque une évolution significative dans un grand nombre de sujets de la race, qui n’ont plus les mêmes caractéristiques qu’à l’origine.
Ils peuvent être également modifiés si l’on remarque que la race a tendance à devenir hypertypée et que cela entraine de la gêne ou des souffrances pour l’animal. Ainsi les animaux aux caractéristiques trop extrêmes peuvent être éliminés des compétitions.
- Exploitation du standard
- Évaluation des animaux en fonction du standard de leur race
- Utilisation en sélection dans le cas des productions animales
Exploitation du standard
La conformité au standard est un critère d’évaluation d’un animal et, pour le moins, d’appartenance à la race considérée en sus de l’inscription au livre généalogique de la race qui peut être ouvert ou fermé.
Évaluation des animaux en fonction du standard de leur race
L’évaluation des animaux, par référence au standard, est réalisée dans des épreuves selon un protocole variable selon les espèces : épreuve de confirmation des chiens inscriptibles au L.O.F., concours de beauté canins, félins, d’oiseaux de volière etc., il est aussi utilisé dans les concours des différentes races bovines, ovines, caprines, porcines, d’oiseaux de volière, de lapins d’agrément, de rongeurs de compagnie, de poissons d’aquarium ou lors des « shows » équestres. Des juges notent les caractéristiques physiques et le comportement des animaux présentés en fonction du standard. Mieux l’animal exprime les caractères par rapport à l’idéal formulé dans le standard, mieux il est noté. Cette évaluation n’est pas exempte de subjectivité compte tenu de l’imprécision fréquente de nombreux standards. L’interprétation par le juge demeure, elle tient compte de son expérience autant que de sa vision de la race considérée.
Utilisation en sélection dans le cas des productions animales
L’évaluation du standard d’un animal est l’un des trois critères qui fondent l’appartenance de cet animal à la base de sélection de sa race, tel que cela est précisé dans les textes d’application de la Loi française du 28 décembre 1966 sur l’élevage pour les espèces bovine, ovine et caprine, les deux autres étant le contrôle des performances ou aptitudes, et le contrôle des filiations ou enregistrement généalogique. À ce titre, l’évaluation du standard participe à l’accroissement zootechnique de certaines productions surtout si elles sont fortement corrélées avec la morphologie, ce qui est notamment le cas pour la production de viande : le rendement en carcasse (poids de carcasse /poids vif) et le rendement en viande nette (poids des morceaux commercialisés /poids de l’animal) sont en effet fortement corrélés avec l’évaluation morphologique de l’animal sur pieds.